John et ses Zombies

Sa musique n'est pas toujours facilement indentifiable, et si John Starlight pourrait aisément passer inaperçu il en est autrement lorsqu'il nous balance des beats en pleine tronche, revêtant son masque de mort-vivant pour nous faire danser aux rythmes de Zombie Nation.


C'est en 1999 que Starlight fait d'abord parler de lui grâce à Kernkraft 400, un premier simple devenu un incontournable classique grâce à sa mélodie simplette empruntée à un jeu de Commodore 64.

Rapidement remarqué par DJ Hell, il signe chez International Deejay Gigolos, l'étiquette qui sera à l'avant-garde du mouvement electroclash pour les années à venir. Grâce à plusieurs remix, dont ceux de Dave Clarke et Miss Kittin & The Hacker, les disques de Zombie Nation tourneront partout.

S'il ne connaîtra pas d'autres succès aussi retentissants que Kernkraft 400, Starlight se garde quand même en forme et pond trois long-jeux durant les 6 années qui suivront: des œuvres bien garnies qui proposent une techno intriguante et novatrice, sortant aussi souvent que possible des sentiers battus.

Bref, Starlight se laisse difficilement contourner et la plupart de ses parutions suscitent un intérêt bien placé de la part des DJs. John se garde aussi occupé avec ses maisons de disque, Dekathlon et UKW, qui distribuent entre autres les disques de Kean Sanders et Remute.

C'est dans le cadre d'une prestation 'live' que Zombie Nation nous rendra visite, ce jeudi 18 mai au Parking. La soirée s'annonce déjà comme le happening du mois au club de la rue Amherst et méritera sans doute le détour. À ne pas manquer!

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