5 questions pour... Yakine
Yakine fait partie de la nouvelle vague house française, aux côtés de ses potes Dyed Soundorom, Okain, Varoslav, dOP et Alex Dee. Il a déjà endisqué sur Esperanza, Tsuba, Circus Company, Je T'Aime et Supplement Facts, et s'apprête à sortir un nouveau EP sur Adult Only. Il est l'un des talents émergents de Paris et nous parle de ses influences et de la scène parisienne.
Tu es passé de la guitare à la production électronique. Comment s'est déroulé ce processus? Incorpores-tu encore de véritables instruments à tes productions?
J'ai toujours écouté beaucoup de musique, et ce depuis mon plus jeune âge... Mais surtout, j'ai toujours voulu savoir faire la musique que j'écoute. C'est d'écouter pas mal de métal, étant jeune, qui m'a donné l'envie d'apprendre la guitare. Ensuite, aussi surprenant que ça puisse paraître, je me suis orienté vers le rap US et j'ai donc découvert la culture hip-hop et le turntablism. J'ai revendu mon énorme ampli et ma guitare pour une paire de MK2 et une mixette pour scratcher. Au départ, je prenais vraiment les platines pour un instrument à part entière, et non pas comme un lecteur de disques à mélanger pour de longues sessions de mix - je trouvais ça inutile et ça ne m'intéressait pas. Puis un pote m'a fait découvrir une soirée, le vendredi soir à la Coupole à Paris, c'etait la Cheers. Moi qui étais à fond dans le hip-hop ,le passage à la house garage fut vraiment naturel, il y avait des danseurs, une belle faune de passionnés, j'en garde vraiment de très bons souvenirs. Après, mon frère, qui lui était plus dans la techno, m'a fait découvrir Jeff Mills et John Thomas au Rex Club et là, ça a été ma révélation. Je suis vraiment resté scotché par tous ces sons qui venaient de Detroit et Chicago. UR, Rolando, Derrick May... le vice pour l'électronique débuta alors !
Pour ce qui est d'incorporer de véritables instruments à mes productions, je pense que n'importe quelle source sonore peut être intéressante à exploiter dans des compositions. Récemment je me suis équipé d'un micro pour pouvoir faire mes propres prises de sons, que j'ai vraiment hâte de commencer à intégrer à mes compos.
Ton arrivée sur la scène house est relativement récente. Y a-t-il un conseil que tu aurais aimé qu'on te donne à tes débuts?
Je fais des tracks sérieusement depuis 2 ans, et là depuis juste l'année dernière j'arrive à terminer mes loops (rires). J'ai eu la chance d'avoir été conseillé depuis mes débuts par des potes plus confirmés comme Seuil et From karaoke to Stardom, qui me donnaient des conseils sur des loops ou des idées que je leurs envoyais. Il n'y a pas de formule magique pour réussir, juste du travail, du feeling et une grande motivation.
Es-tu satisfait de l'époque où tu arrives dans l'immense arène de la musique électronique, ou aurais-tu préféré te téléporter dans le passé?
Je suis entièrement satisfait de l'époque où je vis. Je ne suis pas trop du genre à me dire: "Ouais, c'était mieux l'année dernière ou il y a dix ans..." Il faut accepter son époque avec ses qualités comme ses défauts. Aujourd'hui, avec un ordinateur, on peut arriver à faire sa propre musique et la faire découvrir très facilement au monde entier, alors je vais pas répéter ce qui a été dit des milliards de fois sur les bons et mauvais côtés d'internet, sur l'industrie du disques et la culture en géneral. Mais au moins, aujourd'hui, tu peux envoyer des maquettes de très bonne qualité à des labels professionnels tout en les ayant réalisé dans ta chambre, au grand malheurs de tes voisins ! Je me serais quand même bien téléporté dans le passé pour me ramener une TR 909 et 808 neuve !
Que penses-tu de l'état de la scène et du clubbing en France?
Il y a une émergence de nombreux talents, c'est plutôt positif. Plein de nouveaux labels voient le jour, ça crée une bonne dynamique pour bosser et se motiver à faire de la bonne musique. En France, je pense que nous sommes encore à des années-lumière de nos voisins allemands, hollandais ou espagnols en terme de fêtes. Nous, on a le bon vin et le bon fromage pour se consoler ! Malgré ce que l'ont peut entendre tous les jours sur l'économie mondiale, j'espère que l'avenir sera fait de plein de bonnes fêtes et de dancefloors en feu !
Tes cinq producteurs favoris du moment?
Michael Melchner, Einzelkind, Kris Wadsworth, Levon Vincent et Martyn.
Tu es passé de la guitare à la production électronique. Comment s'est déroulé ce processus? Incorpores-tu encore de véritables instruments à tes productions?
J'ai toujours écouté beaucoup de musique, et ce depuis mon plus jeune âge... Mais surtout, j'ai toujours voulu savoir faire la musique que j'écoute. C'est d'écouter pas mal de métal, étant jeune, qui m'a donné l'envie d'apprendre la guitare. Ensuite, aussi surprenant que ça puisse paraître, je me suis orienté vers le rap US et j'ai donc découvert la culture hip-hop et le turntablism. J'ai revendu mon énorme ampli et ma guitare pour une paire de MK2 et une mixette pour scratcher. Au départ, je prenais vraiment les platines pour un instrument à part entière, et non pas comme un lecteur de disques à mélanger pour de longues sessions de mix - je trouvais ça inutile et ça ne m'intéressait pas. Puis un pote m'a fait découvrir une soirée, le vendredi soir à la Coupole à Paris, c'etait la Cheers. Moi qui étais à fond dans le hip-hop ,le passage à la house garage fut vraiment naturel, il y avait des danseurs, une belle faune de passionnés, j'en garde vraiment de très bons souvenirs. Après, mon frère, qui lui était plus dans la techno, m'a fait découvrir Jeff Mills et John Thomas au Rex Club et là, ça a été ma révélation. Je suis vraiment resté scotché par tous ces sons qui venaient de Detroit et Chicago. UR, Rolando, Derrick May... le vice pour l'électronique débuta alors !
Pour ce qui est d'incorporer de véritables instruments à mes productions, je pense que n'importe quelle source sonore peut être intéressante à exploiter dans des compositions. Récemment je me suis équipé d'un micro pour pouvoir faire mes propres prises de sons, que j'ai vraiment hâte de commencer à intégrer à mes compos.
Ton arrivée sur la scène house est relativement récente. Y a-t-il un conseil que tu aurais aimé qu'on te donne à tes débuts?
Je fais des tracks sérieusement depuis 2 ans, et là depuis juste l'année dernière j'arrive à terminer mes loops (rires). J'ai eu la chance d'avoir été conseillé depuis mes débuts par des potes plus confirmés comme Seuil et From karaoke to Stardom, qui me donnaient des conseils sur des loops ou des idées que je leurs envoyais. Il n'y a pas de formule magique pour réussir, juste du travail, du feeling et une grande motivation.
Es-tu satisfait de l'époque où tu arrives dans l'immense arène de la musique électronique, ou aurais-tu préféré te téléporter dans le passé?
Je suis entièrement satisfait de l'époque où je vis. Je ne suis pas trop du genre à me dire: "Ouais, c'était mieux l'année dernière ou il y a dix ans..." Il faut accepter son époque avec ses qualités comme ses défauts. Aujourd'hui, avec un ordinateur, on peut arriver à faire sa propre musique et la faire découvrir très facilement au monde entier, alors je vais pas répéter ce qui a été dit des milliards de fois sur les bons et mauvais côtés d'internet, sur l'industrie du disques et la culture en géneral. Mais au moins, aujourd'hui, tu peux envoyer des maquettes de très bonne qualité à des labels professionnels tout en les ayant réalisé dans ta chambre, au grand malheurs de tes voisins ! Je me serais quand même bien téléporté dans le passé pour me ramener une TR 909 et 808 neuve !
Que penses-tu de l'état de la scène et du clubbing en France?
Il y a une émergence de nombreux talents, c'est plutôt positif. Plein de nouveaux labels voient le jour, ça crée une bonne dynamique pour bosser et se motiver à faire de la bonne musique. En France, je pense que nous sommes encore à des années-lumière de nos voisins allemands, hollandais ou espagnols en terme de fêtes. Nous, on a le bon vin et le bon fromage pour se consoler ! Malgré ce que l'ont peut entendre tous les jours sur l'économie mondiale, j'espère que l'avenir sera fait de plein de bonnes fêtes et de dancefloors en feu !
Tes cinq producteurs favoris du moment?
Michael Melchner, Einzelkind, Kris Wadsworth, Levon Vincent et Martyn.
Labels: Circus Company, Interview, Paris, Supplement Facts, Yakine
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