Saturday, February 11, 2006

Don't Go - Stay Home

En réponse, ou plutôt pour faire suite à Come With Me (And Everybody Else), publié plus tôt cette semaine par mon collègue Clifford Brown…

Je viens de lire l'article sur Come With Me paru dans le Nightlife de Février. En fait, je devrais plutôt dire que je viens d'en terminer la lecture, car j'ai du le déposer à mi chemin tellement j'avais l'impression de lire "n'importe quoi".

Il n'y a rien de neuf sur Come With Me, alors que certains semblent bien contents d'annoncer la venue de "La Sauveresse Montréalaise" de la "dance music" en 2006.

Malgré que ce mélange electro-minimal soit loin d'être une nouveauté, peut-on réellement reprocher à Barbara de s'accrocher au "bandwagon" electro – même sur le très, très tard – et de finalement décider de passer à autre chose, d'évoluer? Peut-être pas, mais on peut bien lui reprocher - comme ses propos semblent le souligner - d'être déconnectée de la réalité de la "dance music" contemporaine. Certaines catégories de techno sont sur le respirateur artificiel depuis des lustres. Il fallait un effort de volonté immense pour garder les yeux fermés là-dessus.

Il n'y a rien de nouveau là dedans. A Montréal, ce n'est pas bien de parler de nos artistes locaux en mal. A moins, bien sur, qu'ils connaissent un succès populaire majeur. Alors là, tout est permis: pas de pitié pour Céline, alors que "oh mon Dieu", comme Barbara réinvente la musique "dance" avec sa sélection pour Come With Me. Conclusion: si jamais elle en vit grassement ça en sera fini des cadeaux.

Qu'en est-il du disque lui-même? Come With Me, sur papier, c'est bien beau: une playlist moderne avec de beaux artistes présentables, entre autre Oliver Koletzki, Trentemoller et Zdar. À l'écoute, par contre, le mix se désintègre et l'on se retrouve avec une de ses galettes anodines où les chansons ne s'enchaînent que par possibilité, sans aucune intention, sans aucune âme. Misstress Barbara n'épate donc ni par ses prouesses techniques, ni par l'agencement de sa sélection, se contentant de livrer une chanson de 72 minutes qui ne mène nulle part. C'est incroyablement fade, surtout au milieu du disque où l'on s'embourbe à répétition dans des beats défraîchis, présentés sur le long, de surcroît.

Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, y'a rien d'neuf ici, alors s'il vous plait arrêtez d'essayer de nous faire croire le contraire.

L'article Come With Me (And Everybody Else), par Clifford Brown.

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