Sonar, oh, Sonar

J’ai fait quelques festivals de musique dans ma courte vie. Certains plus fous que d’autres. Mais là, le Sonar, c’était mon premier festival outre-Atlantique européen. On le sait de réputation que ces fêtes de la musique sont complètement folles et hors de contrôle, et en tant que reporter de terrain que je suis, il fallait vérifier. N’ayant pas le budget et/ou les connections pour pouvoir assister à tout, j’y suis allée le samedi soir, me disant que le festival serait à son apogée, étant la dernière de Sonar by Night. Donc, on a pris le SonarBus de centre de Barcelone pour se rendre au Sonar Village, à l’extérieur de la ville, dans une sorte de parc industriel. Du party people à la pelle, il y a de tout, des rastas et des electroheads, de la hipstermafia et des hommes-bière. On se laisse tenter par le SonarClub, sorte de salle immense (pensez à un terrain de soccer), on peine à voir le dj, et c’est une expérience multi-sensorielle. Le son est tellement fort que je crains pour mon ouïe et me dit que s’il y a un chien sur le site, il est probablement mort à force d’attaques sonores. Finalement, la musique nous rentre vraiment dedans, et on aime ça. On a vu passer Tadeo, Moderat, Deadmau5 et sûrement aussi Henry Saiz. Comme je disais, on ne voyait pas grand-chose et je n’ai pas trop distingué qui était qui, sauf pour Deadmau5 avec la tête de souris, mais je dois dire qu’ils s’enchaînaient tous très bien, comme un long set ininterrompu.

Et pour l’ambiance de douce folie, elle y est, oh que oui.